Contrairement à la croyance générale, la répression n'a pas commencé avec l'apparition du christianisme, mais bien avant au 5ème siècle avant J-C. En effet, à Rome il était interdit de pratiquer la sorcellerie et ceux prient la main dans le sac étaient exécutés.
Mais pourquoi une telle animosité ? Cela s'explique assez simplement : toutes les personnes accusées de sorcellerie étaient généralement des personnes allant à contre-courant des mœurs et des caractéristiques de la société, mais aussi des pratiques religieuses de l'époque. La différence était souvent pointée comme une caractéristique du malin.
Les dirigeants étaient alors très méfiants de ces personnes pouvant propager des idées allant à l'encontre des croyances communes. Alors pour ces raisons politiques et religieuses, les persécutions ont débuté. En France avec les rois Clovis ou encore Charlemagne, cela commença doucement avec des amendes et des peines de prison. Mais c'est à partir de 1326 qu'une bulle pontifical donne alors le feu vert pour des répressions intensives et drastiques. C'est le pape français de l'époque qui se nomme Jean XXII qui l'autorisa, suivie de près par un renouvellement de la bulle pontifical par le pape Innocent VIII en 1484. Cette première vague dure jusqu'en 1520 et est présente principalement en France, en Suisse et en Allemagne actuelle. Elle se propage également dans le reste du monde et aux Amériques où le plus célèbre épisode du procès des sorcières de Salem eut lieu. Ce procès a vu périr des dizaines de femmes accusées d'avoir passé un pacte avec Satan et semé la terreur à travers les villages. |

- Le Sabbat des sorcières, Fransisco de Goya, 1798.
Avec cette chasse aux sorcières, les fidèles étaient alors plus unis que jamais contre un ennemi commun. C'est au début de la Renaissance qu'elle fut la plus forte et à partir de 1480 , les tribunaux en sont même venus à se passer de l'avis de l’Église. Prenant alors les directives eux-mêmes, beaucoup de personnes furent jetées aux bûches pour des raisons souvent dérisoires.
En moins de 2 siècles, on estime qu'il y eut plus de 100 000 procès et entre 60 000 100 000 exécutions. Le premier procès pour sorcellerie en France eut lieu à Paris. C'est celui de Jeanne de Brigue, le 29 octobre 1390. Elle a été jugée par le Parlement et brûlée vive le 19 août 1391.
C'était des procès absolument pas équitables étant donné les «techniques d'interrogatoire » qui étaient essentiellement de la torture. Si durant la torture il y avait des larmes ; c'était alors considéré comme un aveu ou si la personne ne pleurait pas, c'était forcément par ce qu'elle avait été endurci par le malin.

- Gravure sur bois montrant des sorciers torturés, Mainz, 1508.
D'autres méthode étaient utilisées comme : l’épreuve de la noyade qui consistait à lier la jambe droite à la main gauche et la main gauche à la jambe droite avant de noyer la personne. Si la personne remonte, c’était un signe de sorcellerie. Et cela pouvait être répéter jusqu'à trois fois pour prouver l’innocence ou non de la personne. Ce qui augmentait les chances de mourir de noyade.

- Le test de sorcière; femme attachée et jetée dans une rivière pour sorcellerie.
La méthode d’exécution était bien évidemment le bûcher qui était considéré comme une purification de la personne.

- Deux sorcières sur le bûcher.
C'est Louis XIV qui calma les choses, avec le développement de l’État royal et centralisé qui met alors au pas les mouvements populaires dont la chasse aux sorcières. Il prôna plutôt le bannissement à vie que le bûcher.
Toujours dans cette volonté de concentrer le pouvoir à Paris au détriment des provinces ; en 1620, le Parlement de Paris interdit la chasse aux sorcières aux juridictions provinciales et condamne même à mort des magistrats locaux pour avoir fait exécuter des « sorcières ».
L’édit de juillet de 1682 met définitivement fin aux bûchers dans tout le royaume de France.

- Extrait de l'édit dur roi parlant des devins et des magiciens.
À partir de là, l’engouement autour des sorcières se calma, les mentalités évoluèrent et le siècle des lumières débuta. La rationalité prend le dessus. Les croyances et les superstitions sont mises de coté pour opter pour une vision plus scientifique et c'est à ce moment-là que les maladies mentales sont utilisées pour expliquer certains comportements.
Aujourd'hui, la sorcellerie existe encore en Afrique, en Asie et en Amérique latine et est encore réprimée dans ces régions. Cela peut aller de simple guérisseur à quelque chose de beaucoup plus sombre.
Que l'on soit croyant ou non, il existe différents types de sorcières selon les régions du monde. En Europe se sont surtout des guérisseuses et des guérisseurs, c'est-à-dire des personnes pratiquant « l'art des plantes » et adepte de la « science alternative ».
Aujourd'hui les sorcières et la magie dans sont ensemble ont une image beaucoup plus positive, avec notamment l'apparition du fantastique dans les livres, les séries et les films.

- Sabrina et ses tantes dans Sabrina l'apprenti sorcière, 1996-2003.

- Harry Potter dans Harry Potter à l'école des Sorciers, 2001.
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