Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)

" il reste plus que lui tu es sur certain....."  dit Louis a ses deux compères .
"Oui je te dis et des légumes à gogo ....."  répond marcel ironiquement
" merde alors ,fallait que cela tombe sur nous ......" rétorque fernand
"Regarde le ,il a une bonne tête, on va pas le bouffer quand même......"  dit marcel les larmes aux yeux
"Bon bon ....votons alors .....fernand c'est toi qui a eu l'idée

.....à main levée de suite finissons en ......"hurle louis pour se faire entendre
"Qui veut manger du chameau ce soir ?..."  clame fernand à haute voix de façon solennelle

Aucune main ne se lève, ils regardent tous les trois la pauvre bête devant eux
Ils se sont pris d'affection depuis leur arrivée dans ce village perdu et isolé depuis que leur véhicule est tombé en panne ici même  deux jours auparavant.

" vous faites chier les gars on parle pour rien faire de concret, on bouffera pas encore ce soir ....." soupire fernand

Louis ,fernand et marcel regardent une fois encore le chameau détendu et presque souriant avec regret .
"Bon alors on le baptise c'est l'un des nôtres maintenant " ironise louis
Les deux autres sont d'accord et officiellement le chameau fini  par s appeler charles au bout de 25 mn de débats houleux entre les trois compères.

C'est alors qu'un drôle de son les fait tressaillir
" "Puree il est d'accord le bougre......"explose de rire les trois militaires
" Corvée d épluchage de légumes pour tous et file un truc au chameau ,j ai l impression qu'il nous regarde d'un drôle d air. Avant qu'il lui prenne l'idée de nous bouffer, marcel grouille là vraiment son regard m'inquiète " insiste louis

Dans le desert retentissent alors des éclats de rires monstrueux à se décrocher la glotte




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@Ytica, moi qui ait bossé dans le cinéma, j'ai cru revivre des moments vécu ! J'adore. Et le détournement de titre avec les canons de la Baronne m'a bien fait rire, dans ma tête se sont mélangées les images du film original, excellent et... un film porno. Surprenant 

@Dyonisos
Cette photo était vraiment inspirante pour nous tous merci excellent choix

Une autre réclame le peuple .........

Allez ! un ptit texte  vite fait .




- Je le savais, je le  savais : à cause de ce satané bestiau  on va finir par nous déclarer déserteur.
- Alors , toi Tu comprends vraiment  rien aux animaux : ca t’écorcherait de faire preuve d’un peu de douceur. L’écoute pas mon Chamolo ? Qu’est ce qui t’arrive ?
- Depuis quand tu parles aux animaux toi ? A un chameau en plus ! Pffft !
- C’est pas un chameau d’abord .  c’est un dromadaire
- C’est pareil, ils se ressemblent . Bon ! on fait quoi ? on va pas y passer la journée. Débrouille toi de le faire avancer sinon c’est moi qui m’en occupe !

A cet instant  ,Chamolo , aurait bien eu envie de lui botter les fesses  à ce Lucky Luke version. Sahara.  Que connaissait  il du Désert ?

Valait mieux qu’il garde son calme . Il était fatigué Chamolo, ce matin. Il avait assez roulé sa bosse .Et une c’était largement suffisant .  Il était son  propre boss. Et il n’avait jamais supporté d’en avoir un sur le dos . Il avait toujours fait route dans le désert, au milieu des dunes. Elles étaient si nombreuses qu’il ne les comptait plus.  A quoi bon les compter d’ailleurs ?  On ne peut jamais compter sur les dunes, autant compter sur soi.
Ce matin , il était trop ramollo.  Il n’avait envie d’en faire qu’à sa tête et ne penser qu’à sa dulcinée, Charmelle. Une fois n'est pas coutume,  il allait jouer les déserteurs.

@Dyonisos Ce we j'aurai un peu de temps donc je déposerai une nouvelle photo.


@Opale : encore un peu de patience!

Pour illustrer cet exercice par un film culte

@Paloma  dis donc, on est en communication télépathique non ?
As tu lu mon sujet cinéma "Eve" ? et vu ce film ?  c'est ton histoire

Découvrir "All about Eve"

@Dyonisos : Ah non ! j'avoue que non ! ce matin l'idée de cette image m'a emballée et le texte qui va avec.. J'irai lire ce sujet EVE. Alors ça c'est vraiment trop drôle .

la vie en coulisses d'une star du théatre

@Dyonisos ; je confirme c'est absolument troublant

Avant que le rideau s ouvre ,derrière des hommes et des femmes s agitent dans tous les sens j adore les imaginer

Un pas apres l autre doucement seule alice fait ses premiers pas sur scène jean la suit avec le projecteur faisant d elle le point de référence de tous les regards.
Elle se met à danser lentement, il la poursuit dans tous ses mouvements d abord les pieds puis les jambes et l ensemble de son corps.
C est divin de voir cette union de la lumière et de ses mouvements parfaitement exécutés
La musique est intérieur c est une simple répétition pour eux le duo a la scène comme a la ville aiment ces moments volés, a eux deux seulement.
Il l enlace tendrement de lumière comme il l enlace chaque nuit avec douceur .
C est alors qu un  bruit retient son attention puis un gémissement sourd ,.elle est à terre se tiend la cheville
Il arrive précipitamment auprès d elle .
C est ce qu ils redoutaient le plus qui arrive heureusement la salle est vide certains mouvements lui font encore mal .
Une mauvaise chute ,un jour de répétition une légère entorse mais pour elle la vie qui s arrete nette .
Elle supporte plus d attendre son retour sur scène.
C etait trop tôt murmure jean a son oreille
En effet bien trop tôt
En larme ,il la prend dans ses bras la soulève et l ememene loin des projecteurs dans les coulisses
Sa bouche effleure la sienne
Elle est danseuse ,c est toute sa vie !

@Mélusine super original de faire parler le rideau et puis cet hommage à ce grand Président, superbe.

@Mélusine J'aime beaucoup ton texte Faut dire que j'aime aussi Lincoln .

Arf, je suis en retard, je poste mon texte aujourd'hui

@ytica toujours un plaisir de pouvoir te lire
J ai hate

ytica a écrit:Arf, je suis en retard, je poste mon texte aujourd'hui    

j'avais peur que tu viennes pas . Me voilà rassurée.

L’univers des tocs

- Alors comme ça tu n’es jamais allée au théâtre ?
- Non c’est la première fois

La soirée promettait d’être agréable. Théo et Martine s’installent. Au programme, toc toc, une pièce de Laurent Baffie. Assis au 6e rang, les 2 collègues de travail discutent parmi le brouhaha des gens qui se trouvent tout autour d’eux.

On frappe les 3 coups, le rideau s’ouvre... Pourtant... Martine a bien compté, il manque un coup frappé avec le brigadier. La voilà qui se focalise la-dessus, faisant abstraction totale de ce qui se passe sur la scène. Cela devient obsessionnel et la jeune femme s’agite de plus en plus sur son fauteuil, à tel point que Théo s’en aperçoit.

Qu’est ce qui se passe ? questionne-t-il
- Rien, rien, répond Martine de plus en plus angoissée par ce « problème ».

Soudain elle perçoit un petit bruit. Quelque chose vient de tomber sur le sol. A force de s’agiter, un bouton de son gilet s’est détaché. Aussitôt Martine se penche et part à sa recherche, car il est impensable de laisser ce bouton là. Armée d’une petite torche électrique, elle s’agenouille et cherche sous les fauteuils, sous le regard gêné de Théo et les regards réprobateurs des spectateurs.

Enfin le bouton est trouvé. Martine se rassoit, soulagée d’avoir récupéré son bien. Mais un problème chasse l’autre. La personne assise devant elle, une dame blonde, arbore une énorme coiffure bouclée qui lui bouche son champ de vision. Petite tape timide sur l’épaule de la dame, qui répond, cinglante : « vous voulez que je me rase la tête peut-être ? »

La pièce continue, et Martine tente tant bien que mal d’apercevoir la scène en se penchant à gauche et à droite, d’où réclamations cette fois des personnes assises derrière elle.

Prenant son mal en patience, et sentant son collègue de plus en plus gêné, Martine se contente d’écouter la pièce. C’est alors que son pied droit rencontre un objet. Qu’est ce que cela peut bien être ? Ça semble lourd et métallique. Ne supportant pas que quelque chose traîne ainsi par terre, elle le ramène devant elle, se penche, se saisit de l’objet et aussitôt des cris de peur jaillissent près d’elle, avant d’envahir toute la salle. Les gens se lèvent complètement terrorisés et s’enfuient dans la panique totale, les comédiens ont disparu dans les coulisses. Théo s’est enfui avec les autres, et Martine se retrouve seule, brandissant l’objet insolite au milieu des fauteuils désertés.

Une demi-heure plus tard…

- Et alors madame, vous maintenez que vous avez trouvé cet objet par terre ?
- Oui monsieur le commissaire
- Vous me dites que vous souffrez de tocs ? Je veux bien vous croire, mais vous avez de la chance. Après vérification, il s’agit en fait d’un revolver factice appartenant au théâtre et égaré par un accessoiriste.

Rien de tel qu’une thérapie de choc pour se débarrasser de ses tocs. Martine, guérie, s’est toutefois juré de ne plus jamais retourner dans une salle de spectacle.

@ytica mais lol, où tu vas chercher tout ça, quel régal

du vécu ?

Non Dyonisos, mais j'ai quelques petits tocs

@ytica  quel bonheur de te lire . Vraiment ! Quel que soit le décor, quels que soient les mots , tu rebondis toujours avec aisance et élégance. Merci d'être là !