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Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)
Dionysos- Vieux druide (admin)
Lunalis, Paloma, ytica, cirederf, AnonymeFranck, MirrorMelter et Guenièvre aiment ce message
_______________________________________ "Je pense, donc j'écris"
arouen- Enfin libre
Je vous lirai à mon retour.
- Spoiler:
- profitez bien de l'été !
Lunalis, Paloma, ytica et AnonymeFranck aiment ce message
Paloma- Fée Calliope (Modo)
@arouen Bonnes vacances . Et profites en bien également . 
AnonymeFranck aime ce message
_______________________________________ Sans élégance de coeur, il n'y a pas d'élégance.
MirrorMelter- Enfin libre
- Message n°404
Re: Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)
par MirrorMelter Sam 15 Juil 2023 - 9:49
"J. trouva enfin l'angle parfait sous lequel il voulait être remémoré : lunettes de soleil de marque, sac à dos recherché, couleurs de l'ensemble paisibles, les jambes légèrement en extension, le menton relevé et le postérieur assis sur un rocher qui lui évoquait tantôt un excrément fossilisé de mammouth, tantôt la prise jack d'un baladeur correspondant étrangement à l'embouchure de son système digestif.
Il allait enchaîner les like et les flammes comme d'habitude et il n'avait même pas eu besoin de transpirer pour ça : un fond vert et un ancien décor de cinéma suffiraient pour marquer les esprits. Il n'en avait rien eu à faire de ces quelques péronnelles qui avaient craché sur l'authenticité de sa brand. Qu'est-ce qu'elles pouvaient connaître à sa dévotion, pour sa propre image certes, mais, personne ne pouvait, ne pourrait jamais saisir le vrai 'lui' - J5, l'unique. Pourquoi 5 ? Chiffre magique bien sûr. Aucune importance.
Pourtant, c'était bien la première fois qu'il se sentait moins à l'aise en attendant que l'appareil le figeât pour l'éternité. Il était seul et en même temps, se sentait observé, comme si quelqu'un pouvait avoir envie de le connaître, en dehors des images qu'il distribuait pour sa célébrité…Il regarda à nouveau au loin, quasi-fasciné par un spectacle bien plus grand que lui, pauvre humain qu’il était, inconscient devant la magnificence de son habitat…
Quelle était l’expression déjà ? « Assis sur l’épaule d’un géant ». Oui, il était ridicule, ridiculement petit mais aussi ridiculement ridicule : c’est ce qu’il se mit à penser en se voyant si plein de morgue, si insupportable. Il parvenait presque à se haïr, à abhorrer ce qu’il était devenu ; il sentait finalement l’air des montagnes, le tournis des altitudes, titubant vers ce rocher si vrai, si dur, si blessant. Il se vit posé, face à lui-même, tournant le dos à l’appareil qui allait lancer le déclencheur ?
Une envie irrépressible de se détruire le submergea et une autre version de lui-même le propulsa dans un abîme de hurlements suivis d’un « plof » mesquin au vu et au su de ce qu’il avait accompli. « Ca, c’était fort » se dit-il une seconde avant qu’un voile d’amnésie ne reprit le contrôle. Il se rassit sur le faux rocher et attendit… Quelqu’un viendrait, il n’en doutait pas ; et ce serait une nouvelle vie, peut-être éphémère mais comme avait dit un cinéaste, l’important, c’est la chute, pas l’écrasement, qui permet de se sentir vivant. »
Il allait enchaîner les like et les flammes comme d'habitude et il n'avait même pas eu besoin de transpirer pour ça : un fond vert et un ancien décor de cinéma suffiraient pour marquer les esprits. Il n'en avait rien eu à faire de ces quelques péronnelles qui avaient craché sur l'authenticité de sa brand. Qu'est-ce qu'elles pouvaient connaître à sa dévotion, pour sa propre image certes, mais, personne ne pouvait, ne pourrait jamais saisir le vrai 'lui' - J5, l'unique. Pourquoi 5 ? Chiffre magique bien sûr. Aucune importance.
Pourtant, c'était bien la première fois qu'il se sentait moins à l'aise en attendant que l'appareil le figeât pour l'éternité. Il était seul et en même temps, se sentait observé, comme si quelqu'un pouvait avoir envie de le connaître, en dehors des images qu'il distribuait pour sa célébrité…Il regarda à nouveau au loin, quasi-fasciné par un spectacle bien plus grand que lui, pauvre humain qu’il était, inconscient devant la magnificence de son habitat…
Quelle était l’expression déjà ? « Assis sur l’épaule d’un géant ». Oui, il était ridicule, ridiculement petit mais aussi ridiculement ridicule : c’est ce qu’il se mit à penser en se voyant si plein de morgue, si insupportable. Il parvenait presque à se haïr, à abhorrer ce qu’il était devenu ; il sentait finalement l’air des montagnes, le tournis des altitudes, titubant vers ce rocher si vrai, si dur, si blessant. Il se vit posé, face à lui-même, tournant le dos à l’appareil qui allait lancer le déclencheur ?
Une envie irrépressible de se détruire le submergea et une autre version de lui-même le propulsa dans un abîme de hurlements suivis d’un « plof » mesquin au vu et au su de ce qu’il avait accompli. « Ca, c’était fort » se dit-il une seconde avant qu’un voile d’amnésie ne reprit le contrôle. Il se rassit sur le faux rocher et attendit… Quelqu’un viendrait, il n’en doutait pas ; et ce serait une nouvelle vie, peut-être éphémère mais comme avait dit un cinéaste, l’important, c’est la chute, pas l’écrasement, qui permet de se sentir vivant. »
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Dionysos- Vieux druide (admin)
@MirrorMelter surréaliste , j'adore 
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_______________________________________ "Je pense, donc j'écris"
MirrorMelter- Enfin libre
- Message n°406
Re: Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)
par MirrorMelter Sam 15 Juil 2023 - 15:30
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Lunalis- Fée Erato (Modo)
Après une hibernation sensorielle et psychique, il avait laissé femme et enfant, l’espace de trois semaines, pour s’évader loin de son devoir et de sa vocation.
Familier des treks, il voyageait léger, ses yeux pour seuls témoins et sa mémoire pour unique secret.
Assis sur un rocher, il contemplait les montagnes majestueuses, signes de ce qu’il n’avait pas encore accompli, tout ce qu’il avait encore à gravir ; mais du temps, il n’en avait plus tant que ça, alors que le monde comme son esprit était bien vaste.
Figer cette image et arrêter l’horloge était tout ce qu’il voulait à cet instant, car dans cet endroit et à ce moment, il avait l’illusion de se sentir complet.
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_______________________________________ La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots 
Guenièvre- Enfin libre
- Message n°408
Re: Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)
par Guenièvre Lun 17 Juil 2023 - 13:18
on choisit laquelle? celle de l'homme seul sur son rocher ou le peintre peint par lui-même ?
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_______________________________________ "Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés."
Confucius
Confucius
Dionysos- Vieux druide (admin)
@Guenièvre peu importe
Celle qui t'inspire
_________________
"Elle lui dit d'aller siffler là-haut sur la colline,
de l'attendre avec un joli bouquet d'églantine, ..."
_______________
Dès que je peux j'écrirai un texte sur l'autoportrait du peintre
Celle qui t'inspire
_________________
- accompagnement musical:
"Elle lui dit d'aller siffler là-haut sur la colline,
de l'attendre avec un joli bouquet d'églantine, ..."
Elle était vraiment originale, il l'adorait pour ça entre autres choses qui faisaient qu'il était fou d'elle. Il fredonnait cet air sympathique, une reprise par le regretté Joe, car cette chanson collait bien à la situation. Alors oui il aimait la montagne, la varappe, l'escalade, c'était d'ailleurs grâce à ça qu'ils s'étaient rencontrés. Certes, certes, ... mais quand même elle exagérait, un rencard à 3000 mètres ça ne lui était jamais arrivé.
Elle était en retard, normal chez elle, il commençait à la connaître, et cette fois ça ne le dérangeait pas. Combien de fois il avait déjà vécu ces moments de bonheur au dessus des nuages, il ne les comptait plus. Une récompense pour tant d'efforts, de risques aussi parfois, un instant d'intense modestie face à la nature, si belle, si forte, si destructrice aussi. Chaque fois il se disait tous les humains devraient vivre au moins cette expérience, cela aurait clairement l'énorme avantage de mettre une bonne claque à leur ego.
Il voyait au loin l'Italie, enfin ce que les hommes appellent ainsi, car la montagne n'a pas de nationalité. Elle est simplement ce géant minéral, froid et immense, qui se contrefout des humains, leurs drapeaux, leurs frontières, ... leur connerie disons le.
Bon après un rencard original, toujours seul, il commença à penser:
"Je crois que c'est mon plus haut râteau "
Elle était en retard, normal chez elle, il commençait à la connaître, et cette fois ça ne le dérangeait pas. Combien de fois il avait déjà vécu ces moments de bonheur au dessus des nuages, il ne les comptait plus. Une récompense pour tant d'efforts, de risques aussi parfois, un instant d'intense modestie face à la nature, si belle, si forte, si destructrice aussi. Chaque fois il se disait tous les humains devraient vivre au moins cette expérience, cela aurait clairement l'énorme avantage de mettre une bonne claque à leur ego.
Il voyait au loin l'Italie, enfin ce que les hommes appellent ainsi, car la montagne n'a pas de nationalité. Elle est simplement ce géant minéral, froid et immense, qui se contrefout des humains, leurs drapeaux, leurs frontières, ... leur connerie disons le.
Bon après un rencard original, toujours seul, il commença à penser:
"Je crois que c'est mon plus haut râteau "
_______________
Dès que je peux j'écrirai un texte sur l'autoportrait du peintre
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Guenièvre- Enfin libre
- Message n°410
Re: Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)
par Guenièvre Mer 19 Juil 2023 - 13:13
J'ai réussi à escalader jusqu'au sommet de cette montagne dite impossible..
j'ai vaincu et je me sens fier..
ma vie a t-elle été aussi belle que cette ascension?
Je ne le crois pas.. J'ai perdu ma femme qui s'en est allée vers un autre, je n'ai pas su la garder , j'ai rebondi en me consacrant à mon travail d'Architecte..
Et cette aventure au sommet d'une des plus hautes montagnes m'a redonné le moral que j'avais perdu..
J'ai voulu me montrer à moi-même que j'avais cette volonté qui m'avait fait défaut longtemps , me retrouver seul avec moi-même et vaincre les difficultés..
je suis là, seul et j'apprécie cette solitude malgré que je ressente un abandon, un manque d'amour certain..
La vie passe si vite que mon coeur bat vite, si vite que je sens que j'étouffe parfois..
je crie.. je crie.. Mon écho me renvoie ces sons aigus, j'ai ainsi l'impression qu'il y a un "autre" et cela me réconforte!
je dois respirer cet air pur, ne penser à rien et me laisser transporter ..
la nature est si belle, et je suis si petit!
j'ai vaincu et je me sens fier..
ma vie a t-elle été aussi belle que cette ascension?
Je ne le crois pas.. J'ai perdu ma femme qui s'en est allée vers un autre, je n'ai pas su la garder , j'ai rebondi en me consacrant à mon travail d'Architecte..
Et cette aventure au sommet d'une des plus hautes montagnes m'a redonné le moral que j'avais perdu..
J'ai voulu me montrer à moi-même que j'avais cette volonté qui m'avait fait défaut longtemps , me retrouver seul avec moi-même et vaincre les difficultés..
je suis là, seul et j'apprécie cette solitude malgré que je ressente un abandon, un manque d'amour certain..
La vie passe si vite que mon coeur bat vite, si vite que je sens que j'étouffe parfois..
je crie.. je crie.. Mon écho me renvoie ces sons aigus, j'ai ainsi l'impression qu'il y a un "autre" et cela me réconforte!
je dois respirer cet air pur, ne penser à rien et me laisser transporter ..
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Confucius
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ytica- Plume du Soleil
Ah, enfin seul ! Enfin tranquille. Qu’est ce qu’on est bien loin de tout, face à la nature, à contempler ce lever de soleil… Plus de travail, plus de collègues, plus de patron, ni de métro, de dossiers, de clients énervés…
Assis sur un rocher, Jérôme appréciait ce moment unique où l’astre céleste ne se lèverait rien que pour lui. Déjà les rayons illuminaient le ciel derrière les montagnes, et il ne voulait pas en manquer une seule seconde pour graver ces images dans sa mémoire.
Le temps passait, passait… Jérôme n’avait jamais vraiment observé un lever de soleil et il attendait d’apercevoir le premier petit bout de l'étoile ardente. Mais… rien. Etait-ce donc si long ?
Il jeta un coup d’oeil à sa montre. 7H42. Comme tout à l’heure lorsqu’il l’avait regardée. Pourtant elle n’était pas arrêtée puisque la trotteuse tournait. Mais les aiguilles des heures, elles, ne bougeaient pas. Une minute, deux minutes, et toujours 7h42. Pareil sur son portable qui indiquait la même heure, et il y avait pourtant du réseau. Que se passait-il donc ? La nature semblait figée, alors que les objets fonctionnaient. Encore quelques minutes d’attente, et aucun changement.
Jérôme sauta de son rocher et fit quelques pas sur le sentier qui descendait vers le petit village qu’on apercevait en bas. Il pouvait voir les voitures circuler, tout semblait normal. Il tenta alors de se connecter à internet, sans succès.
De plus en plus inquiet, il se mit en route pour redescendre vers la civilisation en pressant le pas. Il sentait battre son cœur dans sa poitrine et l’angoisse le saisissait. Soudain des voix lui parvinrent. Au débouché d’un tournant, il se trouva devant un petit groupe de randonneurs qui passa près de lui sans sembler l’apercevoir, il eut beau les saluer, ils passèrent leur chemin sans lui jeter un regard.
Jérôme continua sa descente et parvint enfin près des premières maisons ; il se dirigea vers un bar où quelques personnes étaient assises à la terrasse. Il s’approcha et demanda l’heure à un jeune couple qui discutait devant deux tasses de café. Mais toujours pas de réaction, personne ne le voyait ni ne l’entendait. Il entra dans l’établissement et passa devant un grand miroir fixé sur l’un de murs. Mais le miroir ne lui renvoya pas son image.
Au bord de la folie, le jeune homme sortit en hurlant et se mit à courir sur la route où circulaient de rares voitures. Là-bas, tout en haut vers les montagnes, le soleil n’était toujours pas apparu...
Lunalis, Paloma, Dionysos, MirrorMelter et Guenièvre aiment ce message
_______________________________________ La réponse est oui. Mais quelle était la question ?
Dionysos- Vieux druide (admin)
Allez on relance ce jeu avec l'image étrange de @MirrorMelter 
_____________________
_____________________
Il avait résisté à la torture physique, car après tout il y était sur-entrainé et de toute façon les techniciens du MI-6 lui avait ingénieusement implanté cette pompe à morphine sous-cutanée qui délivrait des micro-doses d'antalgiques à la demande. Elle fonctionnait avec un micro et selon l'intensité en décibels de ses cris, elle larguait automatiquement des petits shoots de la potion magique.
Aussi ses tortionnaires quelque peu désabusés par sa résistance, décidèrent d'utiliser une nouvelle machine mise au point par un psychiatre sadique: La cage aux miroirs !
Il s'agissait d'un cube d'à peine 1 mètre de coté mais recouvert par 6 miroirs. Bien sur la pièce restait constamment éclairée. 2 heures qu'il y était enfermé et il ne pouvait pas éternellement fermer les yeux. A chaque ouverture il se voyait à l'infini dans toute les directions, ce qui déclenchait un horrible malaise, un vertige, il allait vomir et ne savait plus très bien où était le haut et le bas.
Il faut préciser qu'en plus, la boite tournait,... Quel supplice non ?
James allait il succomber par sa propre image ?
Aussi ses tortionnaires quelque peu désabusés par sa résistance, décidèrent d'utiliser une nouvelle machine mise au point par un psychiatre sadique: La cage aux miroirs !
Il s'agissait d'un cube d'à peine 1 mètre de coté mais recouvert par 6 miroirs. Bien sur la pièce restait constamment éclairée. 2 heures qu'il y était enfermé et il ne pouvait pas éternellement fermer les yeux. A chaque ouverture il se voyait à l'infini dans toute les directions, ce qui déclenchait un horrible malaise, un vertige, il allait vomir et ne savait plus très bien où était le haut et le bas.
Il faut préciser qu'en plus, la boite tournait,... Quel supplice non ?
James allait il succomber par sa propre image ?
Lunalis, ytica et MirrorMelter aiment ce message
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Opale- Plume de nuit
je peins, donc je suis !
Non mais cette nouvelle peinture est intenable !
Elle me nargue ! vous trouvez, vous aussi ?
C'est parait il le top du top en nouveauté ..... the must de tout artiste
Une peinture qui telle la voix de son maître lui répond
Alors sur le papier, dans l'idée générale, c'est sympa, mais la elle me nargue non ?
narcissique peinture, ou reflet de soi ?
mon dieu je vous prends à témoin, plus jamais on ne m'y reprendra
autant acheter un
..............pot traditionnel
mais je fais quoi alors à cette peinture capturant ... l'âme ?
Non mais cette nouvelle peinture est intenable !
Elle me nargue ! vous trouvez, vous aussi ?
C'est parait il le top du top en nouveauté ..... the must de tout artiste
Une peinture qui telle la voix de son maître lui répond
Alors sur le papier, dans l'idée générale, c'est sympa, mais la elle me nargue non ?
narcissique peinture, ou reflet de soi ?
mon dieu je vous prends à témoin, plus jamais on ne m'y reprendra
autant acheter un
..............pot traditionnel
mais je fais quoi alors à cette peinture capturant ... l'âme ?
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MirrorMelter- Enfin libre
- Message n°415
Re: Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)
par MirrorMelter Ven 4 Aoû 2023 - 10:32
"C'est toujours difficile de construire une nouvelle histoire sans en avoir la fin" me confiait l'autre jour mon écrivain préféré. Ok, je lisais le postface et il donnait à tous ses fans les techniques qui fonctionnaient pour lui mais...personnellement, je ne voyais aucun problème à ne pas connaître le dénouement complet d'une vie, fictive qui plus est. Face à son miroir, l'homme et la femme ne voient que leur reflet et en même temps, l'utilisation de ce genre d'outil n'avait pour but que de reproduire une autre version d'eux-mêmes, le temps de se refaire une beauté. Moi, je guettais toujours la moindre erreur, le moindre lag de mon autre, juste pour pouvoir faire disparaître cette solitude tenace au moment de la toilette. Je tordais mon visage pour optimiser le rasage, ne pas me couper surtout car, j'étais persuadé que la réflexion du sang était impossible : c'était bien pour ça que les vampires ne pouvaient pas projeter une vision sur ces objets ; soi-disant que c'était le manque d'âme mais j'étais sûr que c'était autre chose, l'âme n'existant tout bonnement pas, encore une invention pour les crédules croyants....
Néanmoins, j'étais tiraillé de provoquer cette relation tacite, de casser cette fausse dualité et je me décidai à tourner mon rasoir à main dans l'autre sens, sûr de me couper et de rompre le charme....Quelque chose d'immatériel mais terriblement réel bloqua mon mouvement au point que je ne pouvais plus rien décider : mes yeux se dirigèrent vers la glace et une couleur argentée semblait poindre au centre de ma rétine lorsqu'un troisième "moi" uniquement présent dans le miroir saisit doucement mon poignet rebelle et porta son index à sa (?), ma (?) bouche...Une sorte de convulsion frappa le miroir dans la même seconde que mon corps qui commençait à trembler de plus belle....Je vis ... Nous vîmes tous les trois les deux reflets se fondre et la scène se normalisa : je m'étais mordu la langue pour ne pas l'avaler et un goût métallique descendit mon œsophage. Mon reflet dodelina imperceptiblement de la tête comme pour souligner ma bêtise, la glace se fendit brutalement et m'explosa en pleine face. Mon sang était bien vif-argent et je me ruai vers le livre que j'avais commencé à écrire : il y serait question de moi bien sûr, mais aussi de tous mes "moi", maudit, damné ou béni et une chose était sûre, chaque miroir pouvait être ma porte vers les autres et qu'en était-il des autres créateurs ? Une page, une toile, une masse de glaise...Tout était prétexte à l'expression à moins que tout n'était qu'impasse sur illusions....
Néanmoins, j'étais tiraillé de provoquer cette relation tacite, de casser cette fausse dualité et je me décidai à tourner mon rasoir à main dans l'autre sens, sûr de me couper et de rompre le charme....Quelque chose d'immatériel mais terriblement réel bloqua mon mouvement au point que je ne pouvais plus rien décider : mes yeux se dirigèrent vers la glace et une couleur argentée semblait poindre au centre de ma rétine lorsqu'un troisième "moi" uniquement présent dans le miroir saisit doucement mon poignet rebelle et porta son index à sa (?), ma (?) bouche...Une sorte de convulsion frappa le miroir dans la même seconde que mon corps qui commençait à trembler de plus belle....Je vis ... Nous vîmes tous les trois les deux reflets se fondre et la scène se normalisa : je m'étais mordu la langue pour ne pas l'avaler et un goût métallique descendit mon œsophage. Mon reflet dodelina imperceptiblement de la tête comme pour souligner ma bêtise, la glace se fendit brutalement et m'explosa en pleine face. Mon sang était bien vif-argent et je me ruai vers le livre que j'avais commencé à écrire : il y serait question de moi bien sûr, mais aussi de tous mes "moi", maudit, damné ou béni et une chose était sûre, chaque miroir pouvait être ma porte vers les autres et qu'en était-il des autres créateurs ? Une page, une toile, une masse de glaise...Tout était prétexte à l'expression à moins que tout n'était qu'impasse sur illusions....
Lunalis, Dionysos et ytica aiment ce message
Opale- Plume de nuit
@MirrorMelter
Il était fait pour vous ce tableau …..
Déjà votre pseudo et en adéquation,ou presque !
C est une fabuleuse histoire ,que cette crise d épilepsie révélatrice de soi .
Je me suis toujours demandé en mettant la personne su la coté,vérifiant que la langue ,ne l étoufferait pas . Prête à bondir avec ma canule en main fort traumatisante à introduire et pas si facile que cela à mettre !
Ben maintenant je sais c est le passage
métaphorique et métaphysique
De soi.
De ces différents, soi fort probablement dommage que les épileptiques ai aucun souvenir en s urinant dessus de ce passage
Celui du moi ,du surmoi et l inconscient !
Tout ce que vous semblez qualifier de méandres du soi plus ou moins caché car passant par la morale judéo-chrétienne
On y échappe guère,
même si on a pas été bercée dedans rit la reformée par la religion catholique lors de sa lecture au prêtre de son essai philosophique sur cette religion envahissante
Religion Vient de
religare
vient surtout d un terme reliant des hommes par la pratique commune de rituels …..
´
Une secte archaïque alors avais je écris innocemment ou presque
Le prêtre a paniqué et m a viré immédiatement du club de réflexion biblique
J en ai été exclu :tout bonnement alors que j aimais encore ce code morale biblique et dieu et jésus
Passons brillant texte
Soyez pas si sévère :
avec ces vous, plus décadent ,plus noir, plus à la frontière, de la moralité !!!
Soi c est soi mi
et mi démon 
C est profond vos écrits monsieur !!!!
Il était fait pour vous ce tableau …..
Déjà votre pseudo et en adéquation,ou presque !
C est une fabuleuse histoire ,que cette crise d épilepsie révélatrice de soi .
Je me suis toujours demandé en mettant la personne su la coté,vérifiant que la langue ,ne l étoufferait pas . Prête à bondir avec ma canule en main fort traumatisante à introduire et pas si facile que cela à mettre !
Ben maintenant je sais c est le passage
métaphorique et métaphysique
De soi.
De ces différents, soi fort probablement dommage que les épileptiques ai aucun souvenir en s urinant dessus de ce passage
Celui du moi ,du surmoi et l inconscient !
Tout ce que vous semblez qualifier de méandres du soi plus ou moins caché car passant par la morale judéo-chrétienne
On y échappe guère,
même si on a pas été bercée dedans rit la reformée par la religion catholique lors de sa lecture au prêtre de son essai philosophique sur cette religion envahissante
Religion Vient de
religare
vient surtout d un terme reliant des hommes par la pratique commune de rituels …..
´
Une secte archaïque alors avais je écris innocemment ou presque
Le prêtre a paniqué et m a viré immédiatement du club de réflexion biblique
J en ai été exclu :tout bonnement alors que j aimais encore ce code morale biblique et dieu et jésus
Passons brillant texte
Soyez pas si sévère :
avec ces vous, plus décadent ,plus noir, plus à la frontière, de la moralité !!!
Soi c est soi mi
et mi démon C est profond vos écrits monsieur !!!!
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ytica- Plume du Soleil
- Mais arrête avec ton pinceau ! Laisse ma chemise tranquille
- Elle est horrible !
- Tu peux parler toi avec ta chemise à carreaux rouge, t’as pas intérêt à croiser un taureau !
- Attends ne bouge pas je vais rectifier le col
- Ne touche pas à ma chemise ou je fais un malheur !
Le gamin dévala les escaliers à toute allure et se précipita dans la cuisine
-Maman maman les tontons du tableau se disputent encore !! Il va y avoir une tempête, j’ai peur...
La jeune femme marqua un temps d’arrêt, posa sur la table le pot de confiture qu’elle venait de prendre dans le placard et regarda son fils en souriant.
- Et qu’est-ce qu’ils disent ?
- Ils se disputent sur la couleur des chemises
- Bon eh bien laisse les régler ça et ne t’en mêle pas
Darius tourna les talons et sortit jouer dans le jardin. Le ciel commençait à se couvrir.
La conversation reprit et cette fois Armande l’entendit.
- Mais ils vont s’arrêter quand ces deux malades ? 47 ans qu’ils ne sont plus là et ça continue avec ce maudit tableau.
Quelques minutes passèrent et la dispute allait en s’amplifiant. Au loin le tonnerre grondait, impossible de travailler tranquillement avec ces deux voix identiques qui s’envoyaient des salves d’invectives à la figure.
Un éclair déchira l’air, suivi par un coup de tonnerre d’une puissance effrayante . N’y tenant plus, Armande posa sur la table le verre et le torchon qu’elle tenait à la main et se dirigea vers l’escalier. Il fallait faire quelque chose.
Arrivée en haut, elle poussa la porte et se planta devant le tableau. Ils étaient là, pinceaux en mains, comme arrêtés dans leur action. Almonse et Dycan, les jumeaux aux prénoms impossibles s’étaient détestés depuis leur plus tendre enfance, à tel point que leur litige durait au-delà de l’au-delà.
Elle n’était pas venue les mains vides, mais avec un cutter et une scie à métaux. Elle scia d’abord le haut et le bas du tableau en deux endroits distincts. Puis, avec le cutter, elle découpa soigneusement la toile en faisant attention à bien séparer les deux frères mais de manière à ne pas endommager l’oeuvre. Enfin, les deux parties une fois détachées, elle les posa sur la table et réfléchit à ce qu’elle allait en faire.
- Fascinant… oui fascinant ! Et où se trouve l’autre partie de ce tableau ?
L’homme qui avait prononcé cette phrase contemplait une œuvre étrange, un demi tableau avec un peintre en chemise bleue qui le regardait fixement.
- Elle se trouve chez un milliardaire américain répondit le responsable de la galerie. La propriétaire qui les a cédés a bien exigé que les deux parties du tableau soient achetées par deux personnes différentes et qu’en aucun cas elles ne devaient se retrouver réunies...
Lunalis, Paloma, Dionysos et MirrorMelter aiment ce message
_______________________________________ La réponse est oui. Mais quelle était la question ?
Dionysos- Vieux druide (admin)
@yticaytica a écrit:Arrivée en haut, elle poussa la porte et se planta devant le tableau. Ils étaient là, pinceaux en mains, comme arrêtés dans leur action. Almonse et Dycan, les jumeaux aux prénoms impossibles s’étaient détestés depuis leur plus tendre enfance, à tel point que leur litige durait au-delà de l’au-delà....
Excellent, trop drôle, et j'adore "au delà de l'au delà"
Merci Yti, tu as la grande forme
ytica et MirrorMelter aiment ce message
_______________________________________ "Je pense, donc j'écris"
Paloma- Fée Calliope (Modo)
@ytica savoureuse écriture et lecture qui va avec comme d’habitude ! 
ytica et MirrorMelter aiment ce message
_______________________________________ Sans élégance de coeur, il n'y a pas d'élégance.
ytica- Plume du Soleil
Paloma et MirrorMelter aiment ce message
_______________________________________ La réponse est oui. Mais quelle était la question ?
Forum-Team- Administration
- Message n°421
Re: Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)
par Forum-Team Mer 16 Aoû 2023 - 20:29
Lunalis, Paloma et ytica aiment ce message
MirrorMelter- Enfin libre
- Message n°422
Re: Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)
par MirrorMelter Jeu 17 Aoû 2023 - 8:00
Je pense signaler cette photo en tant que contenu offensant ET obscène 
.
.Lunalis et Dionysos aiment ce message
MirrorMelter- Enfin libre
- Message n°423
Re: Une photo inspire un récit (jeu d'écriture)
par MirrorMelter Jeu 17 Aoû 2023 - 13:45
"Apprens si tu es sage
Car se vau mieux science qu’héritage
L’héritage te manquera
Et science te nourrira
Apprens de tous gens sçavans
Et enseigne les ignorans :
Dieu t’en donnera récompense
Claude Eymar, dit « la France »"
"Je ne m'étais que rarement senti aussi seul, lors de ce moment où tous les élèves désertaient la salle de classe pour aller jouer à l'extérieur pour quelques minutes de récréation : je me rappelais forcément l'adage ironique "on naît seul, on vit seul, on meurt seul" sauf que je m'étais toujours fait la réflexion qu'il n'y avait rien de plus faux...en théorie. Être vraiment seul ne serait pas un problème en soi si au moins c'était la vérité, mais tout autour de nous, nous pouvions voir l'atroce réalité, le fait de vivre sans pour autant pouvoir communiquer quoi que ce soit avec les autres humains. "L'être humain est un animal social"...Pitié..."Mieux vaut être seul que mal accompagné"...S'il vous plaît...Tous ces aphorismes ne pouvaient venir que de gens n'ayant jamais vraiment été seuls. Alors ok, ils avaient pu souffrir, être blessés, torturés même par la lie de l'Humanité mais cette folle engeance pouvait-elle seulement comprendre à quel point c'était aliénant de subir l'isolement mental, d'être toujours moqué et incompris quand tant d'autres aimaient et étaient aimés ?...
Un tonnerre de folie se mit à faire trembler les murs qui m'avaient paru si accueillants il y a encore quelques secondes : qu'est-ce que je foutais là ? Qui avait écrit sur le tableau noir ? Etait-ce cela mon but individuel, de donner parce que je savais le faire, parce que j'avais des notions d'empathie ? Oui, j'étais capable de transmettre des émotions, des connaissances, parce que je savais parfaitement ce que signifiait de ne pas recevoir de l'autre, or, en quoi étais-je leur obligé ?
Une meute de petits êtres s'engouffra dans la salle et s'assit sans rien demander : on aurait dit que leurs parents les avaient appelés pour diner. Je n'avais rien demandé non plus et malgré tout, un fil spirituel ténu anima mon corps mécanique comme ces artistes de front de mer lorsqu'on leur donnait la pièce. Oui, j'enseignerai, oui je transmettrai, oui je sèmerai...mais ne me demandez plus jamais de ne plus être moi-même, car vous...le regretteriez amèrement..."
Car se vau mieux science qu’héritage
L’héritage te manquera
Et science te nourrira
Apprens de tous gens sçavans
Et enseigne les ignorans :
Dieu t’en donnera récompense
Claude Eymar, dit « la France »"
"Je ne m'étais que rarement senti aussi seul, lors de ce moment où tous les élèves désertaient la salle de classe pour aller jouer à l'extérieur pour quelques minutes de récréation : je me rappelais forcément l'adage ironique "on naît seul, on vit seul, on meurt seul" sauf que je m'étais toujours fait la réflexion qu'il n'y avait rien de plus faux...en théorie. Être vraiment seul ne serait pas un problème en soi si au moins c'était la vérité, mais tout autour de nous, nous pouvions voir l'atroce réalité, le fait de vivre sans pour autant pouvoir communiquer quoi que ce soit avec les autres humains. "L'être humain est un animal social"...Pitié..."Mieux vaut être seul que mal accompagné"...S'il vous plaît...Tous ces aphorismes ne pouvaient venir que de gens n'ayant jamais vraiment été seuls. Alors ok, ils avaient pu souffrir, être blessés, torturés même par la lie de l'Humanité mais cette folle engeance pouvait-elle seulement comprendre à quel point c'était aliénant de subir l'isolement mental, d'être toujours moqué et incompris quand tant d'autres aimaient et étaient aimés ?...
Un tonnerre de folie se mit à faire trembler les murs qui m'avaient paru si accueillants il y a encore quelques secondes : qu'est-ce que je foutais là ? Qui avait écrit sur le tableau noir ? Etait-ce cela mon but individuel, de donner parce que je savais le faire, parce que j'avais des notions d'empathie ? Oui, j'étais capable de transmettre des émotions, des connaissances, parce que je savais parfaitement ce que signifiait de ne pas recevoir de l'autre, or, en quoi étais-je leur obligé ?
Une meute de petits êtres s'engouffra dans la salle et s'assit sans rien demander : on aurait dit que leurs parents les avaient appelés pour diner. Je n'avais rien demandé non plus et malgré tout, un fil spirituel ténu anima mon corps mécanique comme ces artistes de front de mer lorsqu'on leur donnait la pièce. Oui, j'enseignerai, oui je transmettrai, oui je sèmerai...mais ne me demandez plus jamais de ne plus être moi-même, car vous...le regretteriez amèrement..."
Lunalis, Paloma, Dionysos, ytica, Opale et arouen aiment ce message
Dionysos- Vieux druide (admin)
@MirrorMelter mdr oui une image offensante lol
et surtout enseigne selon ta personnalité, ... les petits chanceux
et surtout enseigne selon ta personnalité, ... les petits chanceux
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_______________________________________ "Je pense, donc j'écris"
Guenièvre- Enfin libre
Allez je me lance..
Mais où sont donc passés tous mes élèves, moi pauvre maîtresse d'école de la vieille génération..
Où sont donc passés mes petits qui savaient si bien orthographier le mot "redondance" , mes chers enfants qui s'appliquaient si bien avec la plume trempée juste dans l'encrier (encre violette, je me le rappelle bien) , et qui savaient tirer le petit bout de langue en s'appliquant sur la page blanche et le buvard coincé sous la paume de la main?
je ne vois plus César, Bertrand, Charles qui me faisaient tourner en bourrique et Adélaïde qui les mains jointes au dos se terrait dans un coin de la classe avec le bonnet d'âne après avoir jeté volontairement sa règle en fer sur le carrelage frais lavé!
Moi, pauvre maîtresse d'école de Landerneau je me désespère de ne jamais revoir mes chers petits qui s'en sont allés vers une autre vie plus robotisée.. ils ont grandi, je les ai perdus et voilà que l'on me présente de nouveaux élèves qui ne savent même pas écrire "saperlipopette" .. Nom d'une pipe!
Comme l'année 2024 va être difficile..
Mais où sont donc passés tous mes élèves, moi pauvre maîtresse d'école de la vieille génération..
Où sont donc passés mes petits qui savaient si bien orthographier le mot "redondance" , mes chers enfants qui s'appliquaient si bien avec la plume trempée juste dans l'encrier (encre violette, je me le rappelle bien) , et qui savaient tirer le petit bout de langue en s'appliquant sur la page blanche et le buvard coincé sous la paume de la main?
je ne vois plus César, Bertrand, Charles qui me faisaient tourner en bourrique et Adélaïde qui les mains jointes au dos se terrait dans un coin de la classe avec le bonnet d'âne après avoir jeté volontairement sa règle en fer sur le carrelage frais lavé!
Moi, pauvre maîtresse d'école de Landerneau je me désespère de ne jamais revoir mes chers petits qui s'en sont allés vers une autre vie plus robotisée.. ils ont grandi, je les ai perdus et voilà que l'on me présente de nouveaux élèves qui ne savent même pas écrire "saperlipopette" .. Nom d'une pipe!
Comme l'année 2024 va être difficile..
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_______________________________________ "Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés."
Confucius
Confucius
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