Série 1
1. Ready Player One, de Steven Spielberg – Le grand retour du maitre vers le cinéma fun, dynamique et plein d’action qui a fait sa gloire. Il en profite pour rendre un jubilatoire hommage à la Pop culture dont il fut un des grands promoteurs.
2. Melancholia, de Lars Van Trier – métaphore sur l’aveuglement de l’être humain à croire que rien ne peut le toucher, rien ne peut le détruire, même la pire des catastrophes. C’est beau, émouvant et d’une rare beauté visuelle. Le film a remporté le prix d’interprétation à son actrice principale à Cannes, la sublime Kirsten Dunst ; ainsi que plusieurs Européan Award dont celui du meilleur film.
3. The lighthouse, de Robert Eggers – Film sans concessions sur les relations humaines et la folie. C’est visuellement incroyable, et les deux acteurs (Robert Pattinson et Willem Defoe) nous entrainent magistralement dans ce maelstrom paranoïaque.
4. Interstellar, de Christopher Nolan – Œuvre de SF autant que philosophique qui se penche sur le devenir de l’être humain, sa capacité à s’auto-détruire autant qu’à survivre, les relations humaines et surtout familiales… Une perfection technique et artistique récompensé par 4 oscars.
5. Black Swan, de Darren Aronofsky – Thriller psychologique, magnifique et virtuose, décortiquant la douleur que peuvent ressentir les artistes confrontés à la nécessité de créer. Passionnant.
6. Drive, de Nicolas Winding Refn – Un scénario à l’ancienne brillamment mis-en-scène et filmé. Jubilatoire.
7. Margin Call, de J.C Chandor – Le décorticage minutieux du mécanisme qui entraina la crise boursière de 2008. Un travail d’orfèvre porté par un impressionnante distribution.
8. Holy Motors, de Leos Carax – Carax n’est pas un cinéaste comme les autres, c’est un artiste qui ne cesse de repousser les limites du langage cinématographique. A ce titre il est autant acclamé que rejeté. Ce film est régulièrement classé dans différents classements mondiaux comme un des meilleurs films français de ces dernières années, pour autant il fut un échec public, ce dernier ayant du mal à percevoir le discours du réalisateur là où les critiques ont admiré la maestria de la réalisation, de l’écriture, des images, au point que l’absence de récompense à Cannes provoqua un scandale dans la presse qui avait jugée majoritairement que le film devait décrocher la Palme d’or. Pour ma part, admiratif inconditionnel de Carax depuis son premier film, celui-ci est pour moi un de ses plus beaux.
9. L’appolonide, souvenirs de la maison close, de Bertrand Bonello – Splendeur et misère de l’être humain. Au travers de cette chronique d’une maison close à la fin du XIXe siècle le réalisateur nous livre une étude de mœurs sensible et émouvante. Un très beau film.
10. Mother!, de Darren Oronofsky – J’adore ce cinéaste, et ce film est probablement à la fois son plus fort, techniquement et émotionnellement et son plus difficile d’accès pour le grand public. A la fois drame psychologique, film fantastique et film d’horreur, il est certain qu’il ne ménage pas le spectateur. Pour autant, la maitrise technique est impressionnante et le réalisateur impose une ambiance à couper le souffle, dans tous les sens du terme, pour cette allégorie à la fois de la destruction du monde et l’impossibilité de créer mieux. Un film dont Scorcese lui-même a avoué qu’il était un des plus beau qu’il ait vu depuis des décennies ; pour autant, à ne pas montrer à tout le monde.
Série 2
1. Byzanthium, de Neil Jordan – Ce n’est pas le meilleur film de Neil Jordan, pourtant le réalisateur parvient à installer une superbe ambiance autour de cette étrange histoire d’amour et de vampires. Visuellement sublime.
2. Prometheus, de Ridley Scott – Scott revient aux origines de son chef d’œuvre « Alien », en apportant aux recettes qui firent le succès du premier film, une réflexion sur le genre humain, ses origines, les dangers de la science… Ce n’est pas le meilleur film de Scott, mais quelle maitrise !
3. Comancheria, de David Mackenzie – Western moderne qui se penche sur la crise et ses conséquences qui pousse les citoyens à devenir des hors-la-loi et contraint les policiers à les poursuivre malgré eux. C’est visuellement superbe, la réalisation est magnifique et le tout nous montre, sans concessions, une Amérique désabusée, perdue et si loin du rêve américain. Une version XXIe siècle de « Les raisons de la colère » de John Ford mêlé à « Bonnie and Clyde » d’Arthur Penn.
4. Gravity, de Alfonso Cuaron – Un film de pure action à la maitrise technique impressionnante. Oublions le scénario improbable, c’est Jouissif avant tout.
5. Star Wars VII, le réveil de la force, de JJ Abrams – Le renouveau de la saga. Ce premier film de la nouvelle trilogie, reprend les règles et l’univers qui ont fait la gloire des SW avec un talent de réalisation indéniable. Enthousiasmant, même si l’histoire est plutôt classique mais bien écrite.
6. J’ai rencontré le diable, de Kim Jee-Woon – Thriller violent, sombre, pour une histoire de vengeance poussant un agent secret à devenir plus implacable que le serial killer qu’il recherche. Un film coup de poing, nihiliste et plein de fureur.
7. Shadow, de Zhang Yimou – Pour moi, Zhang Yimou est le plus grand réalisateur vivant, mais comme tout génie du 7e Art il lui arrive de se planter. Ce fut le cas avec « La grande muraille » son film précédent, j’attendais donc avec impatience ce « Shadow » dans l’espoir de retrouver le niveau technique, artistique et poétique de tous ces précédents films. Je n’ai pas été déçu, cette histoire de guerre médiévale chinoise emprunte de fantastique est porté par des images splendides et une réalisation somptueuse. Ce n’est certes pas le meilleur film du réa, mais un film moyen de Yimou vaut des chefs d’œuvres de bien d’autres réalisateurs.
8. Joker, de Todd Phillips – Je n’aime pas, ou très rarement, les films Marvel et DC ; trop simplistes tant dans le fond que dans la forme. Ce Joker, est tout l’inverse. Cette descente aux enfers réalisée de main de maitre, est un prétexte pour nous présenter une vision sombre et critique de la société américaine. Le film a remporté le Lion d’Or à Venise, des Golden Globes, des Oscars, etc. et c’est amplement mérité, en particulier pour l’acteur Joachim Phoenix absolument stratosphérique.
9. Don’t look up, de Adam McKay – Un film cynique, dénonciateur et particulièrement critique sur la société actuelle, les média et les scientifiques qui refusent de prendre des mesures face à une catastrophe annoncée. Parabole sur le réchauffement climatique particulièrement bien écrite.
10. L’odyssée de PI, de Ang Lee – On connait le cinéma de Ang Lee, souvent très visuel, et ce film en est la quintessence. Visuellement le film est incroyable, et ces images sont au service d’une histoire humaniste passionnante. Le film a été couvert de récompenses à travers le monde, et c’est mérité.
Série 3
1. Le Vent se lève, de Hayo Miyazaki – Miyazaki est certainement le plus grand réalisateur de films animés depuis Disney. Ce film est son dernier, et se veut plus réaliste que ses précédentes œuvres plus oniriques, fantastiques et poétiques, puisqu’il s’inspire ici de la vie du créateur du fameux avion de chasse japonais le « Zero ». Comme tous les Miyazaki, on reste ébloui par les qualité techniques et artistique de ce magnifique film.
2. Coming Home, de Zhang Yimou – J’ai déjà dit mon amour pour ce cinéaste, qui signe ici un film d’une rare émotion, porté par une aussi rare maitrise de la réalisation et un scénario magnifique qui, entre les lignes, n’est pas dénué de critique vis-à-vis de la société chinoise des années 60/70. Mais, c’est avant tout une magnifique histoire d’amour entre un homme survivant des camps de travail chinois et qui retrouve une femme amnésique, qui ne cesse d'aller l'attendre à la gare alors qu'il partage à nouveau sa vie, mais elle ne le reconnait pas. Un film d'une rare puissance.
3. Only lovers left alive, de Jim Jarmush – Réflexion sur la destinée, le but de la vie et surtout le sens qu’on lui donne. Une histoire de vampires qui, las de vivre, cherchent leur place dans ce monde qui n’est pas le leur alors que par le passé, ils ont contribué à le créer. C’est beau et émouvant.
4. Le dernier loup, de Jean Jacques Annaud – On est certes loin des grands films de Annaud, mais c’est visuellement magnifique et cette histoire d’amour et d’amitié entre un jeune homme et un loup dans un monde où ces derniers sont considérés comme des nuisibles, est magnifique et pleine d’émotion.
5. Under the silver lake, de David Robert Mitchell – Ok, il ne faut pas aller au wc au milieu du film sinon on ne comprend plus rien. Le film est une parabole sur l’histoire de Los Angeles qui nous entraine dans d’incroyables et superbes abîmes aux portes du surréalisme et du rêve (ou du cauchemar).
6. Twixt, de Francis Ford Coppola – Film intimiste du maitre, et film fantastique que s’interroge sur la mort, la perte d’un être aimé et la culpabilité que l’on peut ressentir lors d’un deuil (Coppola a avoué avoir écrit ce film pour exorciser sa culpabilité face à la mort de son fils). Un film visuellement superbe et à la réalisation et l’écriture sensible.
7. Bone Tomahawk, de S.Craig Zahler – Un western d’épouvante, le mélange des genres est assez rare pour être souligné ; surtout quand les qualités de réalisation, visuelles et scénaristiques sont au rendez-vous.
8. Cloud Atlas, des Wachowski – Films de SF se penchant sur les conséquences de nos actions sur le futur. Un film philosophique, humaniste et passionnant porté par une distribution incroyable et la réalisation des Wachowski qui signent ici une œuvre certes moins innovante techniquement que leur Matrix, mais plus profonde, plus aboutie.
9. La La Land, de Damien Chazelle – Le retour de la grande comédie musicale romantique qui fit la gloire de l’âge d’or d’Hollywood, réalisation et technique modernes en sus. Enthousiasmant de maitrise, un film dont on sort plus gai, plus heureux.
10. Everything Everywere all at once, de Daniel Kwan et Daniel Scheinert – Film de SF badass, fun et délirant porté par une grande maitrise technique. C’est du grand n’importe quoi, mais qu’est-ce que cela fait du bien. Récompensé cette semaine par 7 oscars mérités.
Série 4
1. Inception, de Christopher Nolan – Écriture, montage, réalisation… On frôle la perfection. Un film passionnant de bout en bout, et encore plus à chaque visionnage.
2. La femme de Tchaikovsky, de Kirill Serebrennikov – Bon je viens juste de le voir, et suis toujours sous le charme – Peut-être que le film s’estompera de ma mémoire avec le temps, mais j’en doute tant l’écriture est belle, les images somptueuses et la mise-en-scène impressionnante.
3. Avatar, la voie de l’eau, de James Cameron – Même remarque que le film précédent, vu il y a peu donc on verra s’il passe l’épreuve du temps. Pourtant une chose est évidente, même si le scénario n’est pas révolutionnaire, la technique et les images sont impressionnantes.
4. Dunkerque, de Christopher Nolan – Encore un Nolan, décidément un des grands réalisateurs actuels. Et ce film brille par sa maitrise technique et sa réalisation. Impressionnant.
5. 1917, de Sam Mendes – Prouesse techniques qui fait déjà référence (le film est composé uniquement de quelques plans séquences) dans lequel on se laisse emporter par une histoire certes simple et sans surprise mais à la mise-en-scène virtuose.
6. The flowers of war, de Zhang Yimou – Encore un Yimou, ben oui quand on aime on ne compte pas… Cette fois, c’est un film de guerre historique, violent et impressionnant de maitrise dont l’histoire ne laisse pas indemne.
7. Parasite, de Bong Joon-Ho - Palme d’or à Cannes, 4 oscars, pour un film acclamé dans le monde entier. Une histoire cynique et critique sur la société Coréenne mais finalement très universelle.
8. Rogue One, de Gareth Edwards – Un autre Star Wars. Si le scénario est classique et sans surprise, la réalisation et le montage emportent le spectateur dans ce film de guerre SF qui, finalement, change des autres films de la saga. On y retrouve le souffle épique des grands films de guerre/commando classiques comme « Les Canons de Navarone », « Quand les aigles attaquent » une modernité visuelle et technique en plus.
9. Mad Max : Fury Road, de George Miller – Moderniser les aventures de Max, même pour George Miller le père de la saga, était un pari aussi fou que son personnage, surtout sans Mel Gibson l’interprète originel et emblématique. Pourtant le pari est largement réussi et même mieux que cela puisqu’il s’agit certainement du meilleur des Mad Max. Certes, Max est ici un peu secondaire et Tom Hardy n’a pas le charisme de Mel Gibson, mais que c’est bien fait, que c’est visuellement impressionnant, et que c’est finalement jouissif de se retrouver une nouvelle fois au milieu du désert en plein apocalypse et de regarder les Guerriers de la Route s’affronter à nouveau.
10. Elvis, de Baz Luhrman – Luhrman est un esthète et un virtuose de la caméra, et ce film fait honneur à son style. Je craignais qu’un biopic le limite dans sa créativité, bien au contraire.
Série 5
1. Sucher Punch, de Zach Snyder – Un film décrié pour sa violence et son scénario faussement simpliste. Pourtant, ce film à la réalisation brillante et à la technique irréprochable, nous plonge dans une sordide histoire où pour échapper au pire on doit plonger dans des mondes imaginaires ou tout est possible. J’adore.
2. Star Wars IX, l’ascension de Skywalker, de JJ Abrams - Je suis un fan de la Saga, mais pas de ceux qui passent leur temps à la décrier. J’aime l’univers, les personnages, et si en plus la technique et le visuel sont au rendez-vous, c’est top. Surtout, comme ici, si l’émotion n’est pas absente. Et si le scénario n’est pas le meilleur de la saga, il est loin d’être le plus mauvais. Du divertissement pur, gratuit mais superbement bien fait.
3. Il était une fois… Hollywood, de Quentin Tarantino – Je ne suis pas un inconditionnel de Tarantino – J’adore certains films, mais pas la majorité de sa filmo. Mais, cet hommage au Hollywood de la fin des années 60 est à la fois jouissif et émouvant. Peut-être son meilleur film.
4. The Tree of life, de Terence Malick – J’adore ce réalisateur, qui m’impressionne par son écriture tant scénaristique que visuelle. Cette Palme d’or à Cannes, est certainement une des plus belles, et le film un des meilleurs du réalisateur.
5. The Artist, de Michel Hazanavicius – Film acclamé et couvert de prix, il brille surtout pour avoir réussi à nous entrainer dans un film en NB et muet, superbe hommage aux origines du cinéma américain. Il fallait oser, c’est réussi, bravo.
6. Cheval de guerre, de Steven Spielberg – Pas le meilleur, ni le plus connu des films de Spielberg. Pourtant, cette superbe et émouvante histoire d’un cheval qui traverse la guerre mériterait d’être redécouverte tant la réalisation et les images sont superbes.
7. Tenet, de Christopher Nolan – Ben oui, j’aime Nolan… Même si cette fois il a du mal à nous entrainer dans la complexité de cette histoire, mais la maitrise technique et la réalisation sont magistrales.
8. Annette, de Leos Carax – Je l’ai déjà dit Carax est plus qu’un simple cinéaste, c’est un Artiste avec un grand A repoussant constamment les limites du cinema. Annette est certainement son plus grand film, son plus beau visuellement, son plus virtuose au niveau de la réalisation, et son plus émouvant. Récompensé et acclamé par la critique du monde entier. Ce chef d’œuvre ne souffre que d’une chose, comme tous les films qui repoussent les frontières, c’est de ne pas être facile d’abord par un public non initié.
9. 3000 ans à t’attendre, de George Miller - Le réalisateur des Mad Max nous présente ici, avec tout son talent d’immense réalisateur et d’esthète, une très belle histoire où une femme d’une grande intelligence, déçu par le monde, reprend gout à la vie et retrouve l’espoir grâce au génie d’une lampe. Une histoire folle, flamboyante et pleine d’espérance.
10. West Side Story, de Steven Spielberg – Le film original de Robert Wise est un de mes films de chevet – C’est dire si je craignais cette nouvelle adaptation, même si elle était signé Spielberg. Pourtant, le grand Steven signe là une prouesse de mise en scène et d’intelligence dans la réalisation. A coup sûr un de ses meilleurs films, et en de nombreux point aussi bon que l’original. Magistral.
Film bonus : The Outsider, de Martin Zandvliet - Film Netflix, passionnante histoire d'un prisonnier américain dans un camp japonais durant la seconde guerre mondiale qui décide, après sa libération, de rester au Japon et de devenir un Yakuza. La réalisation et l'écriture son excellentes, autant que les images et les acteurs. A découvrir.
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