Alors on est bien d'accord que le cinéma est une machine à émotions. Et on a toute la palette dans les grands films: tristesse, joie, peur, angoisse, colère, émerveillement, frisson, curiosité, intrigue, mystère, etc...
Certaines scènes ont une telle puissance émotionnelle qu'elles nous bouleversent et se gravent à jamais dans notre coeur. C'est ça le 7e Art
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Quels sont les plus grands moments de cinéma de votre vie ?
Sans limite de nombre, sans hiérarchie
NB: merci de les poster 1 par 1 avec si possible une petite vidéo pour l'illustrer
Cette scène avec la séparation, les visages qui s'éloignent, la musique en fond, et puis LE moment où Rose saut dans le paquebot pour rejoindre Jack, sachant qu'en faisant cela elle court elle-même vers une mort certaine... "You jump, I jump, right ?"
Bein voilà, c'est malin... du coup j'ai regardé la vidéo et je suis en train de chialer maintenant ... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est mon film culte, j'ai beau l'avoir vu un nombre incalculable de fois depuis sa sortie au ciné, mais je peux pas m'en empecher à chaque fois (Plus spécialement cette scène et la scène finale) ...
(Mais bon... si c'était le seul Faut pas me mettre devant Love Actually aussi...)
Lunalis et Dionysos aiment ce message
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Ce qui empêche les gens de vivre ensemble c'est leur connerie, pas leurs différences (A. Gavalda)
Bon, faut je je contrebalance avec un autre type d'émotions, je suis prêt à chopper la boite de kleenex là parce que les vidéos youtube ont zappé sur d'autres vidéos de Titanic...
Donc sur ce deuxième extrait c'est de l'émotion "motivation", une poussée d'adrenaline... (et un peu de chialade aussi vous verrez )
LE film de motivation par excellence : Rocky !
Le premier de le série, le seul le vrai l'unique !
C'est un vrai bijou. La découverte d'un personnage attachant avec ses problèmes, un gentil au grand coeur qu'il ne faut pas titiller, ainsi que tous les personnages qui sont autour : Sa future femme Adrienne, son beauf Paulie, ... Un film très touchant
Et puis la scène dont je veux parler c'est celle de fin avec le combat contre Apollo Creed, c'est LA reference. A regarder sans modération !
Au fur-et-à mesure du combat, les plans se succèdent, la musique devient de plus en plus puissante et on sent l'intensité monter, on ressent la fatigue et le courage des deux boxeurs qui se rendent coup pour coup... Et arrive ce point culminant où Rocky, touché par un uppercut de Creed tombe au sol
Et en ce meme moment on voit Adrienne arriver dans la salle, elle qui avait patienté jusque là dans les vestiaires. Elle voit son homme au sol, détourne la tête, ferme les yeux
Et, alors que sur le bord du ring, Mickey, son coach, lui gueule "Reste au sol", "Il faut que t'abandonnes", "Te releves pas", alors que l'arbitre compte inlassablement "1,2,3...", Rocky puise dans ses dernières ressources, avec une volonté incroyable et s'accroche aux cordes, il se remet droit, et lance un regard a Creed, avec le visage à moitié amoché et qui croyait le combat enfin fini, qui levait déjà les mains au ciel, pour lui dire de continuer
Tout ca avec la musique magique de Bill Conti en fond...
N'importe quel mâle normalement constitué a les frissons et une poussée d'adrenaline pas possible en voyant cette scène ! Scène qui symbolise a elle toute seule le courage, la volonté, la tenacité... C'est des frisssons XXL à chaque fois. Sorti du film j'ai envie de pre,dre mes baskets et me faire un 10km, m'acharner sur un punching ball et tout défoncer sur mon passage, faire 50 pompes, faire le ménage de toute la maison (euh non fait pas déconner non plus ^^) ...
Et à la fin, quand le combat est fini, il se fout totallement du résultat. Pendant que les juges sont en train de déliberer, lui crie inlassablement "Adrian" et la cherche du regarde, elle fait pareil en criant son nom et va le rejoindre sur le ring, et ils s'enlassent sur un "I love you". J'ai envie de chialer... (d'ailleurs depuis Titanic ca arrete pas...)
Purée, fallait pas me faire un sujet comme ca [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Lunalis, Dionysos et MirrorMelter aiment ce message
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Ce qui empêche les gens de vivre ensemble c'est leur connerie, pas leurs différences (A. Gavalda)
La Ligne Verte... une telle harmonie de sentiments mêlés... une grande pureté de l'âme... Un sublime... Jonathan Le Goélan.. musique, vérité... grande Leçon de Sagesse. Et d'autres...
Vous avez brillamment lancé le sujet My turn _______________
Le cinéma n'est pas que romantisme, c'est aussi angoisses et peurs, d'abord Hitchcock
Un extrait parmi les centaines du Maître, "North by Nortwest" Traduit "la mort aux trousses", Ze chef d'oeuvre ! Il y a tout dans ce film: intrigue, mystère, angoisse, et en prime, l'humour.
Lunalis, MirrorMelter et Sakaki.Shinto aiment ce message
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"Je pense, donc j'écris"[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
J'ai vu beaucoup de films émouvants dans ma vie mais quand, à vingt ans, je suis entré dans une salle de cinéma pour aller voir les Evadés (1995), je me suis pris une claque émotionnelle à laquelle j'avais déjà goûté à la télé devant Elephant Man par exemple mais lorsque vous êtes dans une salle, tout est sublimé. Stephen King avait déjà écrit quelques histoires anti-peine de mort sauf que là, avec l'aide de Frank Darabont qui réussira aussi une autre excellente adaptation de the Mist, réputée inadaptable, tout est parfait et ce n'est pas pour rien que ce film trône depuis pas mal de temps dans les classements des meilleurs films de tous les temps. C'est d'une incroyable justesse, humaine au sens noble, les doubleurs sont excellents, la dramaturgie est géniale et la scène que je vais poster (ne la regardez pas si vous n'avez pas vu le film) - reprise pour l'effet avec Red - est à propos de Brooks, le prisonnier âgé libéré après avoir purgé une peine américainement longue. Je n'ai pas honte de dire que j'ai pleuré là : comment peut-on jouer aussi bien, aussi directement en plein cœur ? J'ai pensé aux victimes certes mais n'est-ce pas ce système qui pousse à la criminalité et au désespoir ? C'est du pur génie cinématographique, sans en rajouter, juste un gars qui raconte son histoire, comme s'il nous écrivait son dernier chapitre....Merveilleux...
Même année, grand autre film bien sombre : Crossing Guard de Sean Penn avec Nicholson / Morse / Houston / Wright....Je déteste les films racoleurs et maladroitement tire-larmes mais là, tout est réussi, fin et humainement convaincant (bien plus que pour Mystic River d'Eastwood). Quand la fatalité détruit votre vie, que vous reste-t-il ? C'est toujours tellement plus simple de tuer des dealers, des trafiquants, des politiciens corrompus dans de nombreux films américains mais que se passe-t-il quand personne n'est un salaud ? La scène de confrontation finale est un modèle du genre : je dois dire que je n'en ai jamais vu de meilleure depuis le temps. Alors oui, les étoiles se sont alignées pour nous proposer du nanan mais je me suis rarement retrouvé aussi ému et avalé par la puissance d'une interprétation, qui plus est par un quatuor et non simplement par une vedette meilleure que les autres.
The Thing (1982). Le meilleur film d'horreur/science-fiction jamais fait. C'est dégueulassement superbe, des effets spéciaux sans image de synthèse, des acteurs exceptionnels, une mise en scène d'anthologie...John Carpenter a fait de superbes films (l'Antre de la folie, Christine, Prince des ténèbres, Halloween...) mais là, on entre sur un terrain lovecraftien : l'indicible est à l'écran et c'est tellement atroce que le cerveau refuse de croire ce que les yeux perçoivent....Déjà 40 ans mais...bravo John ! Ne regardez pas la scène si vous êtes fragile de l'estomac, pas de honte. Evidemment, la scène marquante choisie est celle du défibrillateur...terrifiant, terrible...
Je ne suis pas très films d'horreur. Il faut vraiment que ce soit soft pour moi...
Il y en a un que j'ai vraiment apprécié c'est l"Orphelinat"
Mais ce n'est pas vraiment un film d'horreur c 'est avant tout un thriller psychologique sur fond de paranormal (Mais du coup avec le paranormal il y a des scènes qui sans faire totalement peur surprennent un peu...)
Et puis il est produit par Guillermo Del Toro, ce qui est un gage de qualité
L'histoire :
Laura, enfant adoptée, a grandi, dans une grande maison qui était autrefois un orphelinat
30 ans plus tard, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, Simon, avec l'intention de restaurer l'orphelinat abandonné et d'y accueuillir des enfants handicapés.
La nouvelle demeure réveille l'imagination de Simon, qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec des amis invisibles ... Troublée, Laura se laisse alors aspirer dans l'univers étrange de son fils, convaincue qu'un mystère longtemps refoulé est tapi dans la vieille maison ...
Pour moi il n'y a que 2 scènes flippantes dans le film (et encore "flippantes" parce que je ne suis pas habitué à ce type de films et que je n'aime pas me faire peur. Mais là avec du recul faut dire que c'est quand même gentillet...),
Celle ci m'a fait sursauter :
A un moment l'héroïne décide de jouer à "1 2 3 soleil" pour tenter de faire apparaitre les fantômes des enfants autrefois disparus
Et là bien sûr on voit arriver gros comme une une maison le coup des fantômes qui apparaissent ...
Mais c'est tellement bien filmé, sans changement de plan mais avec une caméra qui bouge comme si c'était les yeux du spectateur qui était présent. Et l'intensité monte petit-à-petit (au début rien, après le bruit de la porte qui s'ouvre, etc...), et ca fait monter l'émotion , si bien que même en le devinant à l'avance, ça m'a fait flipper à leur apparition... (J'étais au ciné aussi, peut être qu'à la TV ca n'aurait pas eu le même impact)
Lunalis et Opale aiment ce message
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Ce qui empêche les gens de vivre ensemble c'est leur connerie, pas leurs différences (A. Gavalda)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Tous les films espagnols d'épouvante sont en général très bien et "L'Ophelinat" en fait partie, tout comme "L'Echine du Diable".
Mais le meilleur pour moi reste "Le Labyrinthe de Pan". A la fois horrifique et magnifique, un monde à part qui flirte avec la fantasy mais avec des scènes et des images très dures psychologiquement nous ramenant à la réalité.
Et avec une bande son magnifique !
Opale, djino et MirrorMelter aiment ce message
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La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Je ne peux que plussoyer Le labyrinthe de Pan c'est un vrai chef d'œuvre. Pour cela que quand j'ai vu le nom de Guillermo Del Toro sur l'Orphelinat j'ai pas trop hésité à aller el voir
Lunalis et Opale aiment ce message
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Ce qui empêche les gens de vivre ensemble c'est leur connerie, pas leurs différences (A. Gavalda)
Mon premier choc au cinéma, j'avais 10 ans, ce fut de découvrir Star Wars lors de sa sortie initiale en salle en 1977. Le film lui même et l'ambiance dans la salle (les gens qui crient, applaudissent, pleurent, se mettent debout pour interpeler les personnages) je n'avais jamais vu ça (et rarement depuis). Mais c'est de mon second choc que je veux parler ici. Trois ans plus tard, lors d'une ressortie d'un film de 1969. Le choc devant le visionnage sur grand écran de ce monument fut tel que je décidais alors que je devais travailler dans le cinéma, ce que je fis plus tard... Il était une fois dans l'ouest. Plusieurs moment de ce film me sidèrent toujours par leur perfection technique et artistique. Pour moi, pour l'époque, ce film est le sommet de la perfection de ce que la technique permettait de faire alors. Leone n'a jamais fait mieux, même avec le fabuleux Il était une fois en Amérique. Il y a plusieurs scènes qui m'arrachent les larmes à chaque visionnage (et j'ai vu le film plus d'une vingtaine de fois), mais une en particulier symbolise la perfection de la mise en scène, du montage, de l'image, de la musique et du scénario... C'est le moment où Jill, incarné par une sublime Claudia Cardinale, arrive en gare. Elle est seule (le spectateur sait pourquoi mais pas elle, ce qui ajoute à l'émotion) dans une gare pleine de monde. La présence omniprésente des pendule, accentue la pression du temps et de la solitude, soulignant qu'elle attend quelqu'un qui ne vient pas. Et Leone, ose un truc incroyable, au-delà de toute logique en un claquement de doigt il vide la gare. La foule oppressante se volatilise ce qui, finalement accentue encore plus la sensation de solitude de l'héroïne. Arrive alors cette magnifique musique de Morricone qui n'est qu'une plainte, une lamentation déchirante et ce fabuleux mouvement de camera qui suit Jill depuis la gare, s'élève au-dessus de celle-ci pour voir le personnage s'avancer solitaire dans une ville grouillante de vie. Audace et intelligence à tous les niveaux. Une leçon de cinéma.
Lunalis, Dionysos, Opale, djino, MirrorMelter et Sakaki.Shinto aiment ce message
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] on ne dira jamais assez à quel point la musique prend nos coeurs et limage finit de les achever
cirederf et Sakaki.Shinto aiment ce message
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"Je pense, donc j'écris"[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
En voici quelques uns , en passant par toutes les émotions :
Les évadés le ligne verte danse avec les loups le nom de la rose la trilogie de Pagnol avec Yves Montand un très vieux film : la grande illusion plusieurs film avec Gabin (mais ça ne vieillit pas toujours bien des Hitchcok L'aiglon La soupe au chou La folie des grandeurs
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