Reste t il des métiers masculins ?

Un petit débat de société qui part du constat de bouleversement du monde du travail pendant la 2e moitié du 20e siècle. Après quasiment 1 siècle de lutte féministe où en est la place des femmes au travail ?

Si on regarde dans le rétroviseur par tranche de 10 ans, on a assisté à une explosion du plafond de verre. Aujourd'hui nous sommes presque passé d'une société patriarcale à une société matriarcale.

Voyez vous encore des métiers qui lui sont fermés et le seront toujours ?

Je crois qu'on peut dire qu'il n'y en a plus guère

Qu'est ce qui peut causer ce résidu de boulots impossibles aux femmes ?

Je ne vois que les emplois trop durs physiquement

Maçons, Carreleurs, Goudronneurs, Déménageurs, ...

Les forces de l'ordre, ... et encore

L'infanterie, ... et encore

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Je crois qu'avec la prolifération des robots de toute sorte pour soulager les salariés, aucun métier ne sera impossible aux femmes
la force physique sera améliorée par les exosquelettes dans les grandes entreprises.
Il n'y aura que dans les PME où le travail est très dur qu'on ne rencontrera pas de femmes, car ces entreprises ne pourront pas se payer ces robots;


L'exosquelette.... un sujet intéressant. Quel sera son poids ?  le travail sera-t-il aussi rapidement effectué ? Beaucoup de questions se posent avant que les modèles définitifs arrivent sur le marché. 

On est encore loin de la société matriarcale alors que techniquement, on devrait l'être : on sort bien du corps d'une femme, jusqu'à preuve du contraire...J'ai toujours eu l'impression que certains hommes (nombreux, malheureusement) avaient ce ressentiment vis-à-vis des femmes, sur le fait de donner la vie. Je ne vois aucune limite théorique pour les métiers que pourraient exercer les femmes....Les seuls boulots soi-disant impossibles pour les femmes sont en général bloqués par une domination machiste d'arrière-garde. Les femmes devraient être bien mieux rémunérées que ce qu'elles sont maintenant...Je crois que j'ai répondu à tout ?

Un peu mal placé pour répondre, travaillant dans une entreprise de 150 employés environs dont 80% de femmes dont une majorité de cadres. Mais c'est une entreprise dans le tertiaire. 
Pour ce qui est des métiers dit de force, à mes yeux ce n'est pas, et n'a jamais été un problème... de force mais plutôt d'organisation, d'argent et d'effectif. Deux gringalets, hommes ou femmes, peuvent faire l'équivalent d'un seul. Mais encore faut-il avoir les effectifs, et cela coute cher. 
Et le soit disant problème de sexe est plus un problème de tradition et d'héritage culturel sinon économique. Les femmes ayant eues accès aux études (et à certains droits et emplois) plus tardivement que les hommes. Ce qui explique des aberrations comme celle de voir la majorité des ginéco être des hommes, pur héritage culturel d'une société autrefois quasi exclusivement patriarcale. La transition ne se fait pas en une semaine. Pour arriver à une totale égalité cela prend des décennies, le temps que les mentalités changent et pour cela il faut que les employeurs et décideurs issus culturellement de cette société patriarcale encore très récente, disparaissent. Les choses avancent mais les freins sont encore important, culturellement donc pour les générations les plus anciennes et pour une partie de la génération intermédiaire. Mentalité d'autant plus difficile à faire bouger que le sexe est une bonne excuse pour faire évoluer lentement les salaires en mettant en avant la tradition, le risque de grossesse et de congés maternité par exemple..., Argument qui n'ont d'autres intérêt en vérité que d'offrir des opportunités d'économie dans cette civilisation de l'argent roi. L'égalité des salaires, des accès à l'emploi, des droits du travail, feraient perdre de l'argents aux employeurs. Je pense que le frein ultime est là en vérité, bien plus que dans les notions de force (qui sont les premières à se gommer), de tradition et d'héritage culturel (qui vont s'atténuer avec le temps)... mais le fric reste la valeur numéro un pour la majorité des employeurs (y compris quand il s'agit de femmes d'ailleurs, preuve que l'argent passe avant...).