Des mots imposés ... un texte créé (jeu d'écriture)

le fameux "cadeau empoisonné"

Oui cadeau empoisonné, pour moi cette chute coulait de source (sans jeu de mots)

@Paloma

chère fée Calliope, nous avons faim de nouveaux mots

Si tu es trop overbookée, on peut en proposer

@Opale  @ytica  @clair-obscur  @Mélusine  @Paloma  @Lunalis

et tous les plumitifs passionnés évidemment  

Bon je vois que notre Fée est surbookée
Alors je propose à  chacun de choisir un mot:

Le mien: énergumène

A vous ! à 4 mots on démarre

Pour moi : réprimander me parle! bon futur week end à tous.

@dyonisos : tu m'as devancée un tout petit jour à l'avance.

Ok ! va pour Impatience

Bannissement 

Bon ben ! on y va  alors avec Banissement - Impatience - Réprimander - Energumène .

Romantiquement vôtre .    A vos plumes les amis !

Désolé ma Fée, j'ai enfreins les règles  

transforme moi en citrouille  
______________________________________

- Bannissement - Impatience - Réprimander - Énergumène

Il errait sur la toile, comme une araignée affamée sans proie à consommer. Ce n’était plus  vraiment un agréable voyage, mais un naufrage. L’énergumène comprenait un peu les marins de la Méduse ou ce pauvre Robinson, un vendredi soir… “Une ile entre le ciel et l’eau”, il pensait à cette chanson, non mais sérieux, y’a que des fadas pour rêver de ça ! Oh il avait été réprimandé moultes fois, mais bon ça n’était pas un bannissement quand même. Bref, il avait déménagé ! Dans cette World Wide Web 2.0 , on vit clairement dans un monde parallèle, loin des ennuis du quotidien. Dans la vraie vie, celle du corps en fait, travailler pour manger, se loger, se chauffer etc monotone essentialité, il n’avait plus qu’une pensée, qu'une impatience,  fuir pour la douce futilité de son clavier. Comme il aimait passionnément ses pixels, petits cailloux virtuels qui embarquaient son cerveau vers une douce alternative, a second life comme on dit. Bon il avait assez ramé dans cet océan imaginaire, il pressa le bouton off, son cerveau cria “NOOOON !!”. De toute façon il faut économiser l’énergie parait il, c’était sa petite bonne action du jour. Il rejoignit deux terriens pour faire du réel ! Après 1 heure de rigolade oenologique, ils enchainèrent avec de l'herboristerie, de la bonne herbe maisons ! Oh ça n'était pas du thym et du laurier pour la viande, Non ! une suave fumée parfumée avait envahie la pièce. Et zut le voilà à nouveau dans un autre monde artificiel ! foutus neurones humains, insatiables ivrognes d’ivresses. Oui il savait qu’il aurait pris la pilule bleue, sans hésiter, quel andouille ce Néo !

@dyonisos  pour ta punition j'ai consulté mon équipe, tu es condamné à ne plus jamais manquer d'inspiration ici ou dans n'importe lequel des topics écriture.

"Je veux pas grandir.

Je veux  rester un enfant.
Ce drôle d'énergumène comme ils disent.
Vivre la vie en couleurs.

Ils pourront bien me réprimander
Je veux pas m’incliner , je veux faire de la résistance.
L’impatience tue mais l’innocence donne des ailes.

Je veux pas grandir.
Je veux aller là où les cœurs s’allument.
Je veux laisser la lumière au fond du couloir.
Réinventer les soleils de demain.

Je veux pas grandir.
Je veux rester libre sans frontières.
Brandir un drapeau de fortune brodé de pauses douceurs .

Puisque tout reste à écrire, comme un enfant, je veux avoir des rêves grands.
 
Est-ce un motif de bannissement ?"

@Mélusine toujours le fantastique, j'adore trop

@melusine "la sorcière des Marais" que c'est joli . Tu nous transportes à chaque fois

Quand on aime ....on ne compte pas n'est ce pas! Merci à l'illustrateur du texte, cela lui donne plus de classe

A lui

Cette impatience qu'il arrive à dominer encore, que l'école réprimande, fait de cet énergumène un être triste et docile.

Mais à tout instant, dès les premiers bourgeons, la première neige , les premières feuilles qui tombent .

il partira courir par monts et par vaux .

Il aura alors le droit au bannissement tant espéré

L'école n est pas pour lui et le sera jamais

Ceci est l'histoire vraie de mon père.

Des années plus tard, un fois parent à son tour, il tint un tout autre discours

Illusion mode science fiction

La salle applaudit à tout rompre. Chloé 119 regardait la scène où se trouvait le "tribunal impitoyable". Le bannissement d'Hector 21 venait d'être prononcé pour refus de manger des brocolis. Le nommé Hector 21, assis devant son pupitre, ne disait pas un mot, et son avocat, debout près de lui, semblait effondré. Chloé119, à quelques mètres de lui, essuya les larmes qui coulaient de ses yeux rougis. Son avocat, assis à ses côtés, gardait le silence.

Tout avait commencé à la cantine du "bâtiment de la gestion du peuple". Ce jour-là, Hector 21 en eut assez de ce qu'on lui imposait comme repas. Il osa aller se plaindre au "bureau des réclamations refusées d'office" et se fit vertement réprimander. C'est là que tout commença. Il se fit traiter d'énergumène ingrat envers "la bienveillante nation qui nourrissait le peuple". Le brocoli étant classé dans la catégorie des "aliments obligatoires pour maintenir la santé de la population", il était mal venu de refuser d'en manger. Mais tous les jours, c'était devenu insupportable pour Hector 21 et il avait craqué.

C'est alors que Chloé 119 était venue à son secours. Et c'est pour cela qu'elle était également bannie du "bâtiment unique populaire", une sorte d'habitation gigantesque en forme de nid d'abeille qui s'étendait sur des milliers de kilomètres dans ce qu'on appelait "l'univers hostile extérieur", endroit où il était interdit de s'aventurer sous peine de périr en quelques minutes car l’atmosphère n'y était pas respirable en raison de la pollution qui y régnait.

La sentence prononcée, Hector 21 et Chloé 119, encadrés par des soldats tout de rouge vêtus, furent emmenés par téléportation jusque devant une large porte ouverte nommée "fin de l'illusion". Ils entrèrent dans un sas et la porte se referma tandis qu'une autre s'ouvrait. On ne peut pas dire que l'impatience les habitait devant la mort certaine qui les attendait, mais plutôt la résignation que l'on enseignait à chacun dès le plus jeune âge. Se tenant par la main, ils suivirent un long couloir. Soudain une lumière éclatante leur fit fermer les yeux. En même temps, des sons inconnus parvenaient à leurs oreilles, et notamment des voix humaines, des bruits de moteurs, un brouhaha indescriptible...

Quelques secondes après, clignant des yeux, ils découvrirent ce fameux univers hostile : du monde de partout, des voitures, un tram et sa cloche, un chien qui aboie, des enfants qui rient, le soleil qui brille dans le ciel bleu, et une plaque sur le mur d'un immeuble qui indiquait : rue de Rome, 6ème arrondissement !

@ytica J'aime ça le fantastique, chapeau !

C'est ton quartier le 6e ?

Dyonisos a écrit: @ytica J'aime ça le fantastique, chapeau !

C'est ton quartier le 6e ?

merci, moi aussi le fantastique m'inspire

le 6e est vraiment trop agité pour moi, j'en suis assez loin !

ytica a écrit:

Dyonisos a écrit: @ytica J'aime ça le fantastique, chapeau !

C'est ton quartier le 6e ?

merci, moi aussi le fantastique m'inspire

le 6e est vraiment trop agité pour moi, j'en suis assez loin !

Tu as raison . Moi j'étais dans le 9ème. Beaucoup plus tranquille .

Voici venu le  temps d'écrire une nouvelle page.  Je vous propose donc de nous enchanter avec ces 2 mots  Racines et Couleurs

@Paloma superbe naissance, j'ai pensé au chef d'oeuvre poétique de Malick

Le petit Marius, que certaines d'entre vous  connaissent bien, se promène avec son grand-père César dans les rues d'Arles.  Ils contournent les superbes arènes envahies de touristes ignares qui croient que cette structure est là pour les corridas. Lentement ils traversent un joli petit parc en longeant théâtre antique pour rejoindre les Alyscamps. Cette rangée de sarcophages, nécropole de l'antiquité romaine évidemment.

- Dis papy César, pourquoi tu me montres tous ces cailloux ?

- Ce sont nos racines mon droulet, tu sais comment ça s'appelle ?

- Bah oui, on me l'a dit à l'école, les zalidecamps !!

- ha ha, tu n'as pas très bien écouté, ce sont "les Alyscamps", en provençal ça veut dire les champs Elysées, pour les romains c'était leur paradis pour les héros.

- Mais alors il y a des morts dedans ?

- Plus maintenant mon pitchounet, ce ne sont plus que des monuments, que les ploucs prennent pour des bancs. Quel sacrilège ! il faudrait éduquer un minimum les touristes et mêmes les néo arlésiens, ces générations hautes en couleurs qui connaissent mieux Nabila que Jules César.

- c'était pour les gladiateurs, les soldats, les zempereurs ?

- Oui, sauf les empereurs qui étaient tous à Rome. Et les arènes ? on t'as dis quoi à l'école ?

- Construite par Tibère pour les gladiateurs ! tu vois j'apprends mes leçons

- Ho Ho Ho , pour une fois tu as une bonne maîtresse, elle est pas de Paris celle la !

- Non elle s'appelle Mme Régina Couderc, elle savait pourquoi je m'appelle Marius

- Régina, ça signifie Reine en latin, ses parents ont respecté nos racines, c'est beau et c'est rare.

- Quand je serais grand, je ferai la classe, Papy, je vais leur transmettre nos racines.

- Houla toi il faut que je te parle de Don Quichotte,...



-

@Dyonisos : là tu m'as pris aux sentiments